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09.01.2024

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5G, Machine Learning ou systèmes de production flexibles : la diversité des thèmes des projets de recherche actuels est énorme. Ensemble, Freyja Schneider et Albert Dorneich coordonnent les activités de recherche chez Balluff. Dans cette double interview, ils parlent des défis, des succès et de l'importance de la recherche dans l'entreprise.

5G, Machine Learning ou systèmes de production flexibles - la diversité des thèmes des projets de recherche actuels est énorme. Ensemble, Freyja Schneider et Albert Dorneich coordonnent les activités de recherche chez Balluff. Dans cette double interview, ils parlent des défis, des succès et de l'importance de la recherche dans l'entreprise.

Ils coordonnent ensemble les activités de recherche chez Balluff. Quelles sont les qualités requises pour ce poste ?

Freyja Schneider :Nous nous partageons la tâche tous les deux. Albert est l'interlocuteur scientifique lorsqu'il s'agit de nouveaux projets, de coopérations ou de demandes. Dès qu'un projet est approuvé, je l'aide à le réaliser. Il faut définitivement être curieux et communicatif, car il faut toujours s'intéresser à de nouveaux thèmes, aller activement vers de nouvelles personnes et aborder ouvertement les problèmes.

Albert Dorneich :Le travail à la frontière entre l'électrotechnique, le génie mécanique, la science des matériaux, la technique de production et l'informatique exige souvent une réflexion interdisciplinaire. Il faut aussi savoir vivre avec une certaine incertitude. Certes, les projets de recherche suivent une feuille de route, mais il arrive souvent que la portée et l'orientation changent, même en cours de projet, ou que de toutes nouvelles questions soient soulevées.

Freyja Schneider :Il faut en outre être bien organisé, car tout cela implique une bureaucratie non négligeable. Il faut faire des demandes et des décomptes, résumer les résultats et rédiger des rapports.

Qui peut donc collaborer à des projets de recherche chez Balluff ?

Freyja Schneider :Tout le monde ! Les thèmes et les questions de recherche peuvent être très différents. De nombreux projets proviennent du service d'innovation et de développement des produits, mais nous avons déjà eu un projet de recherche qui provenait du service des ressources humaines. En ce moment, nous avons un projet de recherche dans le domaine du génie logiciel. De plus, nos étudiants ou apprentis fournissent de nombreux contenus de projets sous la forme de mémoires de fin d'études et avec une grande part de pratique. Ils construisent par exemple des démonstrateurs, réalisent des posters et participent à des événements de réseautage.


Casser les silos, une collaboration inter-entreprises, proche de la pratique et à la pointe du progrès. Une véritable recherche collaborative qui permet de représenter l'ensemble de la chaîne de création de valeur et de considérer ainsi le système dans son ensemble.

Albert Dorneich, Technologie Strategie Manager


Avec quels partenaires travaillez-vous ?

Albert Dorneich :L'un de nos partenaires de recherche les plus proches estARENA2036- une plate-forme de recherche sur la mobilité, la durabilité et la production du futur. Cela correspond bien à Balluff, non seulement sur le plan thématique, mais aussi sur le plan culturel. Car la particularité de la collaboration au sein de l'Arena est la culture de l'innovation : briser les silos, une collaboration inter-entreprises, proche de la pratique et à la pointe du progrès. Une véritable recherche collaborative qui permet de représenter l'ensemble de la chaîne de création de valeur. Personne ne reste dans sa tour d'ivoire, mais on se réunit sur un campus de recherche. D'autres partenaires de recherche importants de la région sont pour nous les instituts Fraunhofer IPA et IAO, le KIT (Karlsruher Institut für Technologie), l'université de Stuttgart et la Hochschule der Medien (HdM).

Sur quelles questions travaillez-vous actuellement ?

Freyja Schneider :Nos collègues travaillent sur divers projets de recherche. Mais si nous regardons les quatre projets les plus vastes, il s'agit de Software-Defined Manufacturing pour l'industrie automobile et ses fournisseurs, 5G Synergieregion, HoLoDEC et Connect4HCA.

Qu'est-ce qui rend ces quatre projets particuliers ?

Freyja Schneider :Dans le projet Software-Defined Manufacturing, nous utilisons une nouvelle méthode dans laquelle nous pensons à partir du logiciel et non du matériel, le logiciel définit ici la fabrication. Par analogie aux solutions issues des technologies de l'information et de la communication, des fonctions encore inconnues doivent être réalisées par des logiciels générés automatiquement. Cela signifie par exemple : Je peux tester virtuellement un système de production avec un jumeau numérique avant de l'installer réellement. Cela présente bien sûr d'énormes avantages.

Le thème de la sécurité des logiciels joue également un rôle important et revêt pour nous une importance capitale. Comment puis-je par exemple effectuer des mises à jour logicielles ou même des mises à niveau dans les produits Balluff et augmenter ainsi la résilience des installations ? La forte focalisation sur le logiciel est passionnante pour nous, car historiquement, nous pensons souvent en termes de matériel. Nous travaillons ici avec l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT), l'université de Stuttgart, Bosch et Audi, et bien d'autres partenaires encore. Le soutien provient d'un programme gouvernemental visant à soutenir les entreprises innovantes dans la crise de Corona. La 5G Synergieregion est également un vaste projet de recherche. ARENA2036 y gère son propre campus 5G en collaboration avec Nokia, dans lequel nous développons et testons des applications 5G concrètes dans le contexte industriel. Des partenaires très différents y participent : Des "grands" comme Bosch, jusqu'aux petites startups. Mais ce qui rend le projet particulier, c'est l'accent mis sur les applications réelles et le large spectre de recherche : des tests de drones au-dessus de la ville de Stuttgart à l'optimisation des processus dans la production ou la logistique, tout est possible ici. Nous évaluons et testons la communication et la localisation via la 5G afin d'estimer dans quelle mesure nous souhaitons également utiliser cette technologie pour nos produits et nos clients.

Albert Dorneich :HoLoDEC est un autre projet passionnant. Nous nous concentrons ici sur le développement de capteurs sans fil qui, en tant que nœuds de l'Internet des objets, peuvent se passer de câbles. Il existe de nombreux cas d'utilisation dans l'industrie, par exemple pour l'utilisation de robots très mobiles, dans des domaines où l'hygiène est critique comme l'industrie alimentaire ou pour le retrofitting. Les protocoles radio à faible consommation d'énergie pour la transmission des données, la technologie des batteries pour une longue durée de vie et le capteur lui-même sont au cœur de la recherche. À quel point le capteur doit-il être intelligent ? Quelle est la part d'IA et d'analyse des données qui passe directement par le microcontrôleur ? Ou envoyons-nous simplement les données brutes directement dans le cloud ?

Où les résultats seront-ils appliqués ?

Albert Dorneich :Un cas d'utilisation est la détection de fuites dans les réservoirs. Dans ce cas, on aimerait bien placer le capteur une fois sous le réservoir et ne plus jamais avoir affaire à lui, sauf si, bien sûr, il y a des fuites. Une durée de vie de plus de dix ans est requise ici. Ces questions sont également pertinentes pour notre système Smart Reordering dans l'intralogistique ou pour le Condition Monitoring.

Et que se cache-t-il derrière Connect4HCA ?

Albert Dorneich :HCA est l'abréviation de Human Centered Automation. Un contre-modèle de la production intégrée par ordinateur (Computer Integrated Manufacturing, CIM). Une production sans humains - plus d'un automaticien était convaincu de cette idée dans les années 80. Le système "parfait" - des halls de production faits pour les machines, sans lumière, puisque personne ne devait rien voir. Mais chez Balluff, nous sommes convaincus que cela ne peut pas se faire sans l'homme. C'est pourquoi nous participons, sous l'égide de l'ARENA2036, au projet en collaboration avec l'Institut Fraunhofer IAO et d'autres partenaires industriels : nous voulons découvrir comment l'homme peut être alimenté au mieux en informations dans une production flexible - la connectivité de l'homme avec le système est ici au centre des préoccupations. Imagine que tu entres dans un hall d'usine et qu'un robot t'accueille, te mette à jour et te guide à travers le hall. Pour cela, il faut collecter, transporter et traiter une quantité énorme de données et tout doit communiquer avec tout. Nous nous concentrons fortement sur l'aspect technique. L'institut Fraunhofer met en lumière les aspects humains et éthiques.

Comment Balluff, en tant qu'entreprise, soutient-elle les collaborateurs qui s'engagent dans des projets de recherche ?

Freyja Schneider :Tout d'abord, il y a Albert et moi, qui apportons notre soutien depuis l'ébauche du projet jusqu'à sa conclusion. En tant qu'entreprise, Balluff met à disposition des moyens, du personnel, des connaissances et un réseau bien développé.

Le travail dans les projets de recherche est perçu comme épanouissant par les collègues. Ils profitent de la liberté d'organiser eux-mêmes leur travail et de se défouler sur "leurs" sujets. De plus, on entre en contact avec des questions et des personnes tout à fait nouvelles. Les projets financés par des fonds publics ne sont toutefois qu'une partie du processus d'innovation chez Balluff.

Comment ce processus se présente-t-il exactement ?

Freyja Schneider :Le processus d'innovation se situe toujours dans le champ de tension entre les tendances et l'applicabilité chez le client. Les tendances nous assaillent de l'extérieur en tant qu'organisation : qu'il s'agisse des tendances du marché, des nouvelles technologies, du comportement individuel des utilisateurs ou des changements sociaux, nous ne pouvons pas tout traiter en tant qu'entreprise. C'est pourquoi nous devons observer les évolutions, les évaluer et prendre des décisions. Pour cela, Balluff dispose du Trend to Searchfield Process et du Technology Scouting Framework. Ils sont liés aux individus. On peut postuler sur les différents thèmes et on se voit alors attribuer du temps et des ressources.

Et ensuite, selon la situation, nous misons sur des projets de recherche financés par des fonds publics, nous créons une start-up interne - ce qu'on appelle unprogramme d'incubation stratégique- qui travaille alors en tant qu'équipe autonome selon la méthode Lean Start-up, ou bien nous faisons d'abord une preuve de concept.

Cela signifie que toutes les idées ou tous les projets ne sont pas suivis ?

Freyja Schneider :Absolument pas. Les projets financés par des fonds publics offrent la possibilité de faire de la recherche indépendamment des contraintes économiques, mais Balluff choisit les projets de manière à ce qu'ils s'intègrent bien dans la stratégie de l'entreprise.


Nous devons toujours élargir notre vision, car les entreprises ont tendance à se reposer sur leurs acquis, mais cela comporte le risque de passer à côté de nouvelles tendances, car on se concentre trop sur les affaires courantes. "Playing it safe" devient alors le leitmotiv.

Freyja Schneider, Coordinator Public Funded Projects / Koordinatorin öffentlich geförderte Projekte


Comment réagissez-vous lorsqu'un projet de recherche ne révèle pas le potentiel souhaité ?

Freyja Schneider :Ne pas le considérer comme un échec. C'est important, car c'est précisément à cela que servent les projets de recherche. Nous devons toujours élargir notre regard, car les entreprises ont tendance à se reposer sur leurs acquis, mais cela comporte le risque de passer à côté de nouvelles tendances, car on se concentre trop sur les affaires courantes. "Playing it safe" devient alors le leitmotiv. Nous voulons vivre une culture positive de l'erreur et cela implique bien sûr d'apprendre de ses erreurs ou de ses prétendus échecs.

Albert Dorneich :Ou même de faire la fête, sous la forme d'une "F***-up night". Il est également dans la nature des choses que certains projets de recherche, surtout dans le domaine fondamental, ne débouchent pas immédiatement sur un produit fini. Si toutes les nouvelles idées décollent toujours, c'est que nous avons fait quelque chose de mal. Le risque d'échec fait partie du processus.

Pourquoi l'engagement dans la recherche est-il si important pour Balluff ?

Freyja Schneider :Balluff suit ici entièrement son exigence "innovating automation". Nous ne voulons pas seulement adapter des technologies, mais participer activement à leur recherche. Nous pouvons mettre à l'ordre du jour nos propres thèmes, qui sont importants pour nos clients. Les résultats sont intégrés dans le processus de standardisation et de normalisation ou aboutissent parfois à un brevet. En outre, il est toujours bon de voir plus loin que le bout de son nez. Nous travaillons en réseau en interne, il est donc naturel pour nous de nous mettre en relation avec des partenaires dans le domaine de la recherche.

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