La sécurité dans la technologie RFID

Les technologies de communication sans contact sont de plus en plus utilisées dans l'électronique grand public et professionnelle. Dans l'article d'aujourd'hui, nous accordons une attention particulière à la sécurité dans la technologie RFID et au principe des étiquettes radio.

La technologie de l'identification par radiofréquence, ou RFID, permet d'identifier des objets par communication radio de proximité. Elle est particulièrement associée aux étiquettes passives, qui ne nécessitent pas d'alimentation supplémentaire pour fonctionner. Leur essence est une conception spéciale - les étiquettes sont alimentées en induisant le flux de courant dû au phénomène d'induction électromagnétique. Ils sont utilisés dans l'industrie, la logistique et le transport.

La simplicité de mise en œuvre et le haut niveau de sécurité de la RFID ouvrent aux concepteurs et aux ingénieurs de nouvelles possibilités d'application industrielle de cette technologie. Un exemple intéressant est la mise en œuvre d'un système d'identification des machines dans une mine. Ce système permet une estimation plus efficace de l'extraction et de la planification du travail. Une telle solution a été appliquée dans l'une des mines scandinaves, où le système utilise des étiquettes actives.

Sur quoi repose la technologie RFID ?

Dans l'introduction, nous avons brièvement répondu à la question suivante : en quoi consiste la technologie RFID ? Dans la section suivante, nous examinerons plus en détail l'essence de son fonctionnement.

La plupart des utilisateurs associent les étiquettes de données de proximité aux transpondeurs utilisés pour ouvrir les portes sous la forme de cartes et de porte-clés. Les composants de cette catégorie fonctionnent généralement à des fréquences de 125 kHz (norme Unique) ou de 13,56 MHz (norme MIFARE). Il convient toutefois de préciser qu'il existe trois groupes de fréquences RFID.

Il convient de mentionner que les étiquettes RFID UHF actives peuvent offrir des portées beaucoup plus longues. Cependant, elles nécessitent une alimentation externe, contrairement aux étiquettes passives. Les transpondeurs RFID eux-mêmes sont construits à partir de plusieurs composants, à savoir un circuit intégré avec un microprocesseur et une mémoire, une antenne d'émission/réception et un boîtier.

Un aspect intéressant est la variété des mémoires utilisées dans le circuit intégré d'une carte RFID sécurisée ou de tout type d'étiquette de proximité. On distingue la mémoire EPC, la mémoire utilisateur, la mémoire TID et la mémoire dite de sécurité. Cette dernière mémoire est une banque qui stocke deux mots de passe de 32 bits, protégeant ainsi les données stockées dans l'étiquette RFID.

La sécurité dans la technologie RFID

La sécurité de la technologie RFID est un sujet abordé par de nombreux ingénieurs et décideurs du secteur. Bien sûr, il faut savoir qu'en théorie, il est possible, par exemple, de cloner des cartes RFID. Dans la pratique, cependant, tout dépend des détails de la technologie de proximité utilisée. Les fabricants mettent au point des solutions de plus en plus perfectionnées qui améliorent nettement le niveau de sécurité des étiquettes radio.

L'un des problèmes que les concepteurs peuvent rencontrer est la possibilité d'interférer avec le spectre électromagnétique dans lequel la technologie RFID fonctionne. Un exemple serait, par exemple, l'excitation intentionnelle d'étiquettes actives à haute fréquence. Si l'étiquette active est alimentée par une batterie, la cellule s'use plus rapidement. Par conséquent, l'attaquant peut provoquer une coupure de l'alimentation électrique et rendre le système inopérant.

Les ingénieurs peuvent également rencontrer des problèmes pour reconnaître une étiquette usurpée comme un transpondeur RFID non autorisé. Une solution consiste à inclure un numéro de reconnaissance spécial - la signature numérique de l'étiquette RFID. Bien entendu, cela peut poser quelques problèmes. S'il s'avère nécessaire de mettre à jour le contenu de la mémoire, l'accès de l'utilisateur au système sensible à la sécurité sera nécessaire.

Les concepteurs de systèmes radio RFID améliorent constamment les transpondeurs disponibles sur le marché. Le fruit de leur travail est un mode intelligent spécial. Il permet de reconnaître les étiquettes indépendamment des numéros EPC et TID. Ainsi, même la copie d'une carte ou d'un tag avec des numéros uniques ne permet pas d'utiliser un transpondeur falsifié dans le système. Par conséquent, une étiquette RFID copiée par un intrus restera inutile.

Qu'est-ce qui bloque le signal RFID ?

Le blocage du signal RFID est une méthode efficace de protection contre le clonage des cartes de proximité. Les bloqueurs spécialisés, sous la forme d'un étui ou d'un boîtier d'étiquette, sont constitués de matériaux diamagnétiques, qui ont une très faible conductivité magnétique. Ils bloquent donc le flux des champs électromagnétiques, empêchant ainsi l'excitation accidentelle du transpondeur par un intrus souhaitant copier l'étiquette RFID.

Comment détruire une puce RFID ?

La méthode la plus simple pour détruire une puce RFID consiste à endommager mécaniquement la puce ou l'antenne. Pour ce faire, il suffit de percer physiquement le transpondeur à l'endroit approprié. Une méthode plus sophistiquée peut être l'émission d'un flux dirigé de micro-ondes à haute puissance. En pratique, la destruction d'une puce RFID par un intrus est très difficile en raison du niveau de complexité de l'opération.

La sécurité de la RFID dans l'industrie

Nous savons déjà que la sécurité des applications RFID dans l'industrie se situe à un niveau élevé. Les systèmes d'identification de proximité utilisant les ondes radio sont de plus en plus performants. La technologie elle-même est utilisée dans les systèmes de contrôle d'accès, le marquage des outils ou l'identification des cargaisons dans les entrepôts. En raison du niveau croissant de sécurité de la RFID, il est intéressant d'envisager son implantation dans une installation industrielle.

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